Frère Armand honoré par la PROMODEV

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La PROMODEV (Promotion pour le Développement) a remis, le jeudi 12 mars 2020, des plaques d’honneurs à 12 personnalités du Secteur Agricole haïtien, dont le Frère Francklin Armand.

Le Frère Armand a été honoré pour sa contribution  au développement agricole et rural en Haiti.

Ci-dessous quelques photos de l’évènement:

 

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Photos de quelques nouveaux projets à Hinche

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La Congrégation des Petits Frères et des Petites Soeurs de l’Incarnation (PFI-PSI) a été fondée à Pandiassou, à Hinche, en 1976, avec la devise: « Etre paysan avec les paysans ».

Au fil des décennies, la Congrégation des PFI-PSI a implanté un ensemble de projets afin de supporter le développement de ces zones reculées.

Au cours de l’année 2018-2019, de nombreux travaux ont été lancés dont:

  • De nouvelles installations à la Radio Communautaire de Pandiassou, dont un nouvel émetteur

 

  • Une extension de l’hopital à Terre Cassée

 

  • La construction de nouvelles chambres et de toilettes pour les jeunes internes de l’INAMUH (garcon)

Voici quelques photos:

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Photos de quelques nouveaux projets, à Saintard, Arcahaie

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Un ensemble de  projets majeurs des Petits Frères et des Petites Sœurs de l’Incarnation (PFI-PSI) est implanté ces derniers temps, activement, à Saintard, dans la localité de l’Arcahaie, département de l’Ouest d’Haïti.

Présentation de la localité de Saintard

Saintard est un quartier de la ville d’Arcahaie, commune d’Haïti située dans le département de l’Ouest. La ville portuaire de l’Arcahaie donne sur le golfe de la Gonâve. Elle a donné son nom à la plaine qui l’entoure : la Plaine de l’Arcahaie qui est une grande région agricole,  on y cultive notamment la canne à sucre, la banane, le riz, le tabac, le café et le citron.

La commune de l’Arcahaie compte 118 501 habitants. La ville est aussi célèbre pour avoir accueilli le 18 mai 1803 le congrès de l’Arcahaie qui donna lieu à la création du drapeau national haïtien par le père de la patrie, Jean-Jacques Dessalines, en arrachant le blanc du drapeau français et fit coudre le bleu et le rouge par Catherine Flon pour symboliser l’union des noirs et de mulâtres. Plus de 200 ans plus tard, cette ville accueille annuellement, chaque 18 mai, toutes les ceremonies de commemoration de la fete du drapeau haitien.

Saintard, l’un des quartiers les plus dynamiques de cette commune, est située donc sur la Cote des Arcadins, zone cotière, à quelques dizaines de kilomètres de Port-au-Prince, très fréquentée par les touristes.

Nouveaux projets à Saintard

Les nouveaux projets lancés par la Congrégation des Petits Frères et des Petits Soeurs de l’Incarnation à Saintard sont les suivants:

  • Travaux de construction d’un bassin et d’un système de canalisation afin de prevenir le gaspillage d’eau et la pollution de la mer

 

  • La restauration et l’entretien de bateaux pour les pêcheurs de la zone

 

  • La construction d’un kiosque pour la vente d’eau potable à la population locale

 

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Ti Fanmi Lenkanasyon Gwadloup / Rencontre mensuelle du 16 mars 2019

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Ce troisième samedi du mois nous nous sommes donc retrouvés en diocèse avec tous les mouvements d’action catholique et les Petites Communautés d’Eglise (Fr Francklin Armand et Père Daniel Romulus insistant pour que nous soyons toujours reliés en diocèse). La rencontre avait lieu à la salle paroissiale de Prise d’Eau de 14 h à 17 h et a réuni plus de 150 participants. Famille Fraternité de l’Incarnation était représentée par une dizaine de personnes (dont Corine Micot, Jean-Claude Siba, Ken Molza …etc…) qui ont pu faire le déplacement et sont revenues enchantées de la rencontre et bien décidées à vulgariser le message auprès de tout le groupe (Juney Cophy a tellement regretté de ne pas pouvoir venir. Mille excuses Juney on a perçu trop tard ton appel !)

Cherchons à mieux nous connaître pour construire la vie et la fraternité. Le père Jacques Bouekassa, curé de la paroisse, souhaitait la bienvenue à tout le monde et passait aussitôt la parole au père Serge Plaucoste qui a animé la rencontre avec un espoir et une joie qui ont convaincu tous les participants, à commencer par les intervenants de qualité : Marie-Hélène Jacoby-Koaly, socio-anthropologue ; Franck Garain, sociologue ; Père Albert Blanchard, prêtre ; Docteur Dimitri Cocoyer, médecin psychiatre.

Après avoir prié l’Esprit-Saint, il s’agissait de donner une suite à l’intervention des deux prêtres exorcistes qui étaient venus à la rentrée de septembre pour nous parler « du mal » à la cathédrale St Pierre/St Paul de Pointe-à-Pitre. Plus de trois cents questions avaient été posées alors, et restées sans réponse à ce jour, entre 220 et 226 concernaient le magico-religieux très prégnant chez nous et dans la Caraïbe.

Dans la présentation de la rencontre, sont notées d’emblée les points suivants :

  • Le peuple a des souffrances, des besoins…
  • La présence d’une culture cachée, dans nos mémoires à tous
  • Par rapport au milieu scolaire, mais pas seulement, c’est à prendre en compte
  • L’histoire et l’éducation familiale sont profondément imbriquées
  • Les prêtres de Guadeloupe veulent poursuivre le travail pour que nous devenions tous des femmes et des hommes éclairés…

Marie-Hélène Jacoby-Koaly : « Notre peuple a des besoins mais surtout des souffrances bien spécifiques,  et la culture cachée qui est au cœur de chacune et chacun, de par l’histoire et l’héritage de meurtrissures que nous portons en nous, entraîne un manque d’estime de soi qui est cause de biens des maux, affirme Marie-Hélène Jacoby Koaly dont le livre « le fonctionnement scolaire à l’école du magico-religieux » fait référence. Il faut toujours savoir écouter l’autre quand collectivement nous voulons avancer. Et elle poursuit : « il est indispensable de mieux comprendre les comportements en fonction de la culture, de l’histoire, des enracinements… ‘des croyances limitées’ entraînent parfois dans des dérives morbides. Il est indispensable de cultiver l’estime de soi :

  • qui je suis, d’où je viens, qu’est-ce qu’on peut faire pour l’avenir…
  • éviter les délires, éviter de croire que tout vient des autres
  • suis-je en accord entre le dire et le faire
  • deux commandements « clé » : amour du prochain ; et tu ne jugeras pas… la place des jeunes, des handicapés… dans cette perspective…

Les paroles de Franck Garin sont venues à point nommé compléter son propos : « J’appartiens à un pays, un peuple, ki peyi nou ka lésé démin. »

  • tous les problèmes qui nous entourent : chlordécone, problème d’eau, les sargasses…. Nous sommes assaillis… quelle voie et quels moyens pour avancer.

« Nous sommes une société vulnérable, comment réparer nos blessures… je suis d’ici et c’est ce qui se passe ici qui m’intéresse en premier. Il y a un manque de confiance en soi… notre pays est mélangé, on vient d’Afrique, d’Inde mais pas seulement…

  • qu’est-ce que le « nous »… nous sommes qui…

si nous ne cultivons pas le ‘sens d’être une communauté d’intérêt’ c’est qu’on a du mal à être ensemble ; quels moyens nous donnons-nous pour :

  • développer l’estime de nous-mêmes
  • pour qu’on puisse cheminer ensemble
  • pour construire l’avenir… la vie n’est-elle pas une espérance que nous plantons !

Nous sommes un pays jeune, et on est tous acteurs de la construction globale de la société. De cette histoire conflictuelle qui nous a opposés, séparés… on se retrouve aujourd’hui, comment nous relier (africains, indiens, blancs…)

  • ne faut-il pas sortir des clichés… trouver une façon d’envisager la ‘maladie’ et de nous

‘relier’  pour en guérir… ne devons-nous pas bâtir un projet collectif pour que notre société avance en harmonie !

  • quelle est notre capacité à nous remettre en question… nous sommes tous des contributeurs

de la cause positive qui doit avancer

  • réfléchir avant de parler
  • la place du silence

Et c’est ensemble que nous devons trouver les solutions pour nous en sortir, pour aider nos familles, nos jeunes. Nous devons sortir de là plus forts, plus solidaires et avec une âme de bâtisseur ! »

Père Plaucoste nous invitait à reprendre le refrain : c’est ensemble que nous pouvons le faire ! Docteur Dimitri Cocoyer, jeune psychiatre il a expliqué que le médecin est là pour faire la différence entre ce qui va bien et ce qui dérive. Il a insisté sur le poids des souffrances qui paralyse dans nos sociétés aujourd’hui « chez nous à l’origine chaque groupe est venu avec son rituel, ses habitudes, son histoire… tout cela a marqué la mémoire des gens et peut entraîner des mélancolies tout d’abord, mais surtout des dépressions, des hallucinations, des quêtes… et jusqu’à des psychoses, des paranoïas ; tous ces « mal être » qu’il convient de soigner et de ne pas les laisser s’enkyster. Les traumas dont parle si justement la psychanalyste Hélène Migerel. Le psychiatre est là pour ‘éclairer’ car la vulnérabilité vient après les traumatismes. Il convient d’être plus vigilant à soi-même et à sa famille. Méfions-nous du ressenti, du délire mégalomaniaque. La majorité des gens qui viennent pour un exorcisme doivent être soignés au niveau psychique. Ce qui ne veut pas dire que le diable n’existe pas ! Plus on y vient consulter tôt, mieux c’est. Prenez soin de vous ! conclut Dimitri Cocoyer qui poursuit : «  Au même titre que les prêtres qui peuvent vous accompagner spirituellement pour vous apaiser, les unités médicales dont je fais partie sont là pour vous recevoir dans le but de vous guérir. »

Père Albert Blanchard, devant tous ces constats, « Que devons-nous faire ? » « Ka nou dwèt  fè ! »,  (question de ceux qui vont être baptisés par Jean (Luc 3,10) et on n’a pas le droit de constater indéfiniment sans agir… Nous sommes responsables de ce que nous avons vu et entendu. Il nous a parlé alors des trois A (comme sur les piles spécifiques à la nomenclature des A !) : A comme accueillir, A comme accompagner… Il nous faut « accueillir », écouter pour bien comprendre, surtout, ne pas porter de jugements, puis conduire vers la lumière du Christ, vers la foi en Jésus-Christ, seul et premier vrai guérisseur et sauveur, et bien sûr tout cela par amour , le troisième A : A comme aimer. » Et il a poursuivi son propos en prenant l’exemple de la bénédiction d’une voiture neuve : ce n’est pas de la magie ! De fait, ce n’est pas la voiture qui est bénie ! L’Eglise nous dit : «une voiture neuve ?… C’est l’occasion pour un chrétien de bénir Dieu de qui vient tout bien ! » Ainsi, on part toujours de Dieu qui a donné l’intelligence à l’homme pour  fabriquer voiture, routes, ponts… on échange sur la foi qui doit nous animer et qui nous fait tout voir en lien avec Dieu. Puis seconde étape, lire la Parole de Dieu qui peut éclairer cette démarche. Bénir  les personnes qui utiliseront la voiture surtout. Eduquer à la responsabilité d’être un bon conducteur. Prier et prendre nos responsabilités. Conduire au Christ chemin, Vérité et vie. Puis, ce fut le temps d’un partage amical (comme insiste toujours Père Chalder), heureux d’être ensemble sous le regard de Dieu. Pour bénir une maison, c’est pareil, il y a trois temps qu’il convient de bien suivre pour cheminer dans la foi et la connaissance. Mettre de côté l’obscurantisme qui ne mène à rien : informer, donner la foi, enseigner. Le livre des bénédictions est en lien avec la foi, avec l’enseignement de l’Eglise qui est ‘mère et éducatrice’ (mater et magistra).

Le Catéchisme de l’Eglise Catholique est de bon secours pour la formation des laïcs  (31numéros  éclairent sur les bénédictions comprises dans la foi chrétienne)  S’éclairer de la parabole du Bon Samaritain (Luc 10)… ou de la rencontre de Jésus avec les deux disciples Emmaüs (Luc 24)… regarde, écoute, éclaire… tout faire Gentiment, paisiblement.

Puis après cet enseignement riche et bien argumenté, est venu le temps des questions. Nombreuses et en phase directe avec la vie. Grand intérêt dans ce partage. Père André  Dénécy passant le micro à tous. Chacun a pu partager ses expériences. Sont évoquées :

  • Histoire des Religions : nécessité de faire appel à René Bélénus, historien de renom chez

Nous, nous dit Franck Garin, qui poursuit « je n’aime pas parler de syncrétisme religieux, je préfère parler d’empilement ». D’où l’utilité de faire tout un travail de pédagogie humaine (anthropologiquement) renchérit M.-H. Jacoby-Koaly : « le magico-religieux c’est la culture cachée, on fait l’amalgame : superstition, magie, religion, spiritualité. Le rapport Dominant/Dominé est dans toutes les situations, même dans la religion. (On le voit bien au Venezuela actuellement où ça revient en force malheureusement !). La médecine/feuille… c’est dans les comportements qu’il y a des attitudes à comprendre aujourd’hui. Il y a de l’ordre à remettre dans nos comportements. » Dr Cocoyer revient sur la question de la schizophrénie : elle signifie séparation/division.. il convient de retrouver l’unité en soi… ne pas être négatif. La famille est toujours centrale et doit être accompagnée .

  • Comment être un être universel ? Fr. Garin : « on ne peut pas avoir un projet si on ne sait pas

nous  regarder sans complaisance. Avoir des stratégies de survie pour ‘tenir’. Sommes-nous réellement sortis de la ‘plantation’ ? de la peur ? de la stratégie de survie ? On ne semble pas délivré de la peur ancestrale qui nous tenaille…

Père Plaucoste : « soyons une Eglise en sortie ! regardons nos réalités de vie avec nos yeux d’homme, de femme, et de croyant en Dieu aussi… avec notre cœur ! Travail , parlé en vérité… sé sa ka fèt jody-la ! en TKL avek Levanjil !

Enfin avant la prière du Notre Père et la bénédiction finale, Père Plaucoste a su conclure en invitant toutes les personnes à « continuer le chemin », et tout le monde unanime a adhéré au projet qui se fait jour en lien avec les intervenants présents aujourd’hui. Nos prêtres continueront à nous accompagner dans ce parcours et nous les remercions, dont Père Edouard Silène (vicaire-général, présent au premier rang), Père Jean Hamot, Père Albert Chalder présents ce soir aussi, les religieuses, les diacres (Ismaël les représentait ce soir) ainsi que deux séminaristes (Elius et Louides, amis de Fr Francklin Armand) en insertion pastorale paroissiale. « Nous devons faire un projet collectif pour que notre société avance en harmonie, avec Jésus-Christ comme boussole » n’a pas manqué de dire Marie-Luce Sacilé, du Moule. Le verre de l’amitié et le petit partage concluaient amicalement la rencontre. A bientôt !

Ronny Calif (Prise-d’Eau)

Et Jean-Marie Gauthier (Saint-Claude)

pères de famille

P.S. se rappeler que notre groupe Ti Fanmi Lenkanasyon a été invité par Père Gérard Foucan, curé de Basse-Terre, à animer deux heures, en lien avec l’aumônerie Dom Helder Camara, lors de la nuit d’adoration des « 24 h pour le Seigneur » à la cathédrale de Basse-Terre les 29 et 30 mars, de 0h à 2h00 du matin.

Prochaine rencontre mensuelle le 20 avril après-midi ; suggestion :  rencontre autour du Gospel grâce au groupe Karukera qui est allé au jubilé de Max Zita et qui nous partagera cette joie qu’ils ont tous vécue à Paris… magnifique lien artistique, d’amitié et de foi pour nous tous ! et qu’apprécierait tellement Fr Francklin. Si le 20/4 ne vous va pas, on peut reporter au 22/4 exceptionnellement. Maddly-Ewige et Corine nous diront

 

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24 heures pour le Seigneur

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24 h pour le Seigneur

Adoration  24 h pour le Seigneur à la cathédrale de Basse-Terre les 29 et 30 mars 2019 (0h à 2h du mat.)

Famille Fraternité de l’Incarnation (Ti Fanmi Lenkanasyon) reliée à l’Aumônerie Dom Helder Camara du LEP de Blanchet et du CFA J Belloc

Sur invitation de Monsieur le Curé de Basse-Terre qui nous a suggéré de relier dans un premier temps la spiritualité du Bienheureux Père Charles de Foucauld à laquelle est rattachée la Fraternité de l’Incarnation (comment dans notre vie nous pouvons y trouver respiration pour nous et nos familles ?)… et dans un deuxième temps comment saint Jean Bosco parle-t-il directement aux jeunes d’aujourd’hui ! Nous essayerons de croiser les deux cheminements si intéressants, avec des apôtres d’aujourd’hui…

 

Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit… AMEN !

Deux jeunes devaient être avec nous cette nuit :

Ken Molza, lycéen de Blanchet en classe de Terminale Bac électronique, qui a eu un accident et qui ayant le plâtre, n’a pas pu se déplacer.

Jeanel Hippodam, jeune de 17 mort noyé à la cascade aux écrevisses il y a une semaine après avoir plongé. Il était servant d’autel à l’église du Raizet, et avait un grand sens du service. Jeanel était depuis 2017 apprenti Peintre Applicateur de Revêtements au CFA Jean Belloc à St Jean Bosco en alternance avec l’entreprise BASO Caraïbe. Voici le mot qui sera lu à son enterrement ce samedi matin à St Michel du Raizet par la responsable pédagogique du CFA : « Jeanel préparait son CAP, et arrivait à la dernière ligne droite avant les examens finaux. Nous, le personnel, les apprentis, les amis très touchés par ton départ si brutal, voulons t’accompagner, prier pour toi, soutenir ta famille. Jeanel, était un garçon courageux, entêté et persévérant avec un côté taquin qui le faisait apprécié de tous. Merci à ta maman qui a toujours travaillé avec nous et t’encourageait tellement dans tes projets. »

 

Notre Père…

Je vous salue Marie….

Charles de Foucauld, né à Strasbourg en 1858, a été orphelin très jeune. Il fut élevé, avec sa sœur Marie, par son grand-père, militaire rigoureux, dont il suivit les déplacements. Brillant dans ses études, mais très « flambeur » et joueur, il perdit vite la foi et s’adonna à une vie faite de facilité et de futilité. Douée d’une volonté forte et constante dans les difficultés, il entreprit une périlleuse exploration au Maroc durant deux ans en 1883, le témoignage de la foi des musulmans réveilla alors en lui la question de Dieu avec cette célèbre question qui le hanta longtemps : « mon Dieu, si vous existez, faites que je vous connaisse ! » De retour à Paris, il entre dans une église dont le prêtre, l’abbé Huvelin deviendra son guide : «Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui ». S’en suivit un  pèlerinage en Terre Sainte où se révéla sa vocation : « Suivre Jésus dans sa vie humble de Nazareth ». Il passa ensuite sept années à la Trappe dans le sud de la France puis en Syrie. Et enfin en solitaire à Nazareth, dans une grande simplicité de vie. Ordonné prêtre à 43 ans, il partit au Sahara, où il resta jusqu’à sa mort en 1916, tué par une bande de voyous qui avait encerclé son ermitage. (source Vatican)

Il avait toujours rêvé de partager sa vocation avec d’autres :  après avoir écrit plusieurs règles religieuses, il pensa que cette « vie de Nazareth » pouvait être vécue partout et par tous dans une grande simplicité de vie. Aujourd’hui, la « famille spirituelle du Bienheureux Charles de Foucauld » comprend plusieurs associations de fidèles, des communautés religieuses et des instituts séculiers de laïcs ou de prêtres, dont près de nous les Petits Frères et les Petites Sœurs de l’Incarnation, communauté fondée en Haïti par Frère Francklin Armand et Sœur Emmanuelle Victor, il y aura bientôt cinquante ans. Des familles, et de nombreuses personnes se rallient aujourd’hui au charisme de la Fraternité de l’Incarnation.

 

Jean Bosco

Né en Italie, il est le troisième garçon d’une famille de modestes cultivateurs. À 9 ans, un “rêve” oriente sa vocation d’éducateur. À 16 ans, il entre au collège et doit travailler pour payer ses études. Il est ordonné prêtre le 5 juin 1841.

Le 8 décembre 1841, le jeune prêtre Jean Bosco accueille un orphelin de 16 ans, Barthélemy Garelli. Il est la première pierre de son œuvre. A Turin, en visitant les prisons, Jean Bosco perçoit la nécessité de son œuvre. Il lance dans un quartier pauvre de la ville, le Valdocco, ses premiers “oratoires” (patronage pour les activités de loisirs, de culture et un approfondissement de la vie chrétienne).

En 1859, avec des jeunes qui vivent avec lui, il fonde la Société de Saint François de Sales, les Salésiens.

En 1872, il fonde un institut féminin qu’il confie à Marie-Dominique Mazzarello, les Salésiennes de Don Bosco. En 1875, les Salésiens passent les frontières et s’installent en France et en Amérique du Sud. Écrivain populaire, bâtisseur, fondateur d’instituts religieux, confident du Pape Pie IX, il meurt à Turin le 31 janvier 1888. Le jour de Pâques 1934, il est canonisé. En janvier 1988, Jean-Paul II le proclame “Père et Maître de la jeunesse”.

Trois éléments qui s’équilibrent l’un l’autre, forment son système pédagogique :

La raison : un jeune peut devenir partenaire de sa propre éducation, lorsqu’on dialogue avec lui sur les enjeux de son avenir.

La religion : le jeune est porteur de questions essentielles sur le sens de sa vie. Le message chrétien propose un chemin qui transcende les échecs personnels.

L’affection : Don Bosco prône une proximité de l’éducateur, présent dans l’expérience de la vie du jeune. Ainsi, ses conseils sont plus adaptés et mieux reçus.

Pour Jean Bosco, l’adulte, face au jeune, n’est pas un “supérieur”, mais un guide, à la manière de Jésus, le Bon Pasteur de l’Évangile.

 

Nous aurons quatre temps de 20 minutes , dans chaque temps il y aura une intention et 5 minutes de textes médités et priés doucement, 5 minutes de musiques ou chants doux, 5 minutes de silence.

 

1° temps :

Parole du Bienheureux Charles de Foucauld : «  L’amour de Dieu, l’amour des hommes ; c’est toute ma vie, ce sera toute ma vie, je l’espère. Mon apostolat doit être celui de la bonté. »

Intention : nous te prions pour nos familles, nos parents, nos frères et sœurs, et tous les membres de nos familles…

 

Prière (tous ensemble) : Seigneur, protège nos parents, nos familles tous ceux que nous aimons… garde les sous ta protection ! Ils comptent beaucoup pour nous ! Ils travaillent, se donnent du mal et veulent que nous trouvions notre voie nous aussi… aide les, aide nous à demeurer fidèles : fidèles à Toi Seigneur Notre Dieu, et à nos familles !

 

Notre Père qui êtes aux cieux….

Méditation du Frère Francklin Armand sur l’Eucharistie :   « L’Eucharistie est au cœur de notre démarche spirituelle et de notre existence… Nous essayons de développer une vie d’union avec Jésus à tous les instants de notre vie, quelle que soit notre activité. Dieu est tout pour nous, et nous sommes tout pour lui. Il épouse notre humanité et nous épousons sa divinité. C’est pour cela qu’il nous a envoyé son fils nous dire : « Ceci est mon corps, prenez et mangez-en tous. Ceci est mon sang, prenez et buvez en tous » Dieu a fait de nous des hommes pour que nous devenions à notre tour des dieux. Dieu est pour nous l’eucharistie, nous sommes pour Lui l’eucharistie…. C’est la parole de saint Augustin à un catéchumène à propos de la communion : « Recevez ce que vous êtes devenu et devenez ce que vous avez reçu ». ( « Paysan de Dieu » P. 197)

Je vous salue Marie….

Musique : Taizé instrumental II : morceau 10 dans nos obscurités

2°temps

Parole de Dom Bosco : « Vous savez vous-mêmes la différence entre dire à un enfant « tu es un incapable » ou lui dire « vas-y, j´ai confiance en toi ! » Notre parole humaine a des conséquences. La parole n´est jamais neutre. Si déjà la parole de la créature a un tel poids, que dire alors de la Parole du créateur !
L’évangile d’aujourd’hui nous présente un Jésus, visage de Dieu, qui nourrit les foules. La parole de Jésus est puissance créatrice, comme au temps de la Genèse, création du monde. Dieu dit, et cela se fit. Jésus, qui est lui-même la Parole, parle, agit, nourrit. Sa Parole accueillie comme une parole créatrice, dans la mesure où nous lui donnons l’espace pour créer, fera des merveilles en nous aujourd’hui !
« La parole de Dieu est appelée Lumière parce qu’elle illumine l’homme et lui apprend à croire, à agir et à aimer. Elle est le guide de l’homme sur la route du ciel. »

 

Intention : Pour tous les jeunes. Que le courage et le sens du travail animent leurs cheminements à tous. Pour qu’un esprit sportif, de fair-play et de respect soit l’axe de toutes nos passions. Pour que nous ayons le sens du beau sur le plan artistique et culturel. 

 

Prière (tous ensemble) : Seigneur donne nous le courage et la volonté de persévérer malgré les échecs. Aide nous à ne jamais désespérer et à toujours « jouer collectif ».

 

Notre Père qui es aux cieux…

 

Méditation de Madeleine Delbrel : –

« Notre foi devrait faire de nous les plus contemporains de tous les hommes ». 
– « Nous ne pouvons pas donner la foi, mais nous pouvons nous donner ; la foi a mis Dieu en nous, nous pouvons Le donner en même temps que nous ». 
– « Mon Dieu, si Vous êtes partout, comment se fait-il que je sois si souvent ailleurs ? ». 
– « Prier, ce n’est pas être intelligent, c’est être là ». 
– « Pour trouver Dieu, il faut savoir qu’Il est partout; si tu vas au fond de toi, tu trouves Dieu Lui-même. » 
– « Les distractions deviennent « prières » quand on pense à elles avec Dieu. Lutter contre elles, c’est parfois se distraire davantage ». 
– « Le Saint-Esprit monte et descend. Ne bloque pas l’ascenseur ». 

 

Prions (tous ensemble) : Donne nous Seigneur un esprit sportif qui nous éloigne de la paresse et de l’oisiveté, afin que jamais nous ne soyons en rade sur le chemin et livrés à nous-mêmes sans espoir.

Je vous salue Marie…

Musique : instrumental III Taizé morceau 5  adoramus te

3° temps

Parole du Bienheureux père Antoine Chevrier : « Soyons solidaires entre nous ; demeurons unis malgré nos différences et nos divergences ; demandons à Dieu de toujours suivre Jésus-Christ de plus près ».

 

Intention : Nous te prions Seigneur pour la paix dans le monde, la paix dans notre Guadeloupe, que la violence recule entre les jeunes, et qu’il n’y ait plus de place pour la haine, la radicalisation et les addictions si néfastes…

Notre Père qui es au cieux…

Méditation du Frère Francklin Armand : « Marchez sur les pas du Christ, le chemin peut être ardu mais l’issue en est certaine. Quand vous ne voyez pas clair, quand l’obscurité semble vous envelopper, ayez le courage d’aller devant le saint sacrement. Agenouillez-vous et dites : « Jésus, je t’aime ! J’accepte ma faiblesse mais aide-moi. » Ne vous laissez jamais submerger par vos faiblesses, ne démissionnez pas. Laissez Dieu vous aimer, vous transformer jour après jour. Laissez sa sainteté se manifester en vous. Peu à peu vous constaterez l’effet de sa grâce, le fruit de cet abandon entre ses mains, vous deviendrez des hommes » (« Paysan de Dieu »  P.152)

Prière (tous ensemble) : Seigneur nous te prions pour la paix dans le monde, la paix dans notre Guadeloupe…

Je vous salue Marie…

Musique : Parle moi Eterrnel  morceau 9 aimer

4° temps

Parole de Madeleine Delbrel, vénérable sur la voie de la béatification : «Une fois que nous avons connu  la Parole de Dieu, nous n’avons pas le droit de ne pas la recevoir ; une fois que nous l’avons reçue, nous n’avons pas le droit de ne pas la laisser s’incarner en nous, une fois qu’elle s’est incarnée en nous, nous n’avons pas le droit de la garder pour nous : nous appartenons dès lors à ceux qui l’attendent ! »

Intention : Nous te prions Seigneur pour l’Eglise Universelle et pour l’Eglise diocésaine à laquelle nous appartenons. Que l’amitié anime tous ses membres et que nous en soyons levain. Nous te prions aussi pour les vocations dans notre Guadeloupe.

Notre Père qui es aux cieux…

 

Méditation du Frère Francklin Armand :  « Je veux crier l’Evangile par toute ma vie. Tout chrétien doit être apôtre ; ce n’est pas un conseil, c’est un commandement. Mon apostolat doit être l’apostolat de la bonté, en me voyant, on doit se dire : puisque cet homme est si bon, sa religion doit être bonne. » (« Danser avec la vie » P. 69/70)

Prière (tous ensemble) :       Prière pour les vocations (du Père Yves Gillot) :

Notre-Dame de Guadeloupe, Mère de Jésus-Christ et notre mère à tous

Nous te prions pour les vocations religieuses et sacerdotales dans notre Région des Caraïbes.

Que des jeunes se lèvent courageusement à l’appel de ton Fils pour servir leurs frères et soeurs dans l’Eglise.

Que malgré les tourments des temps que nous vivons, ils puissent discerner combien ils sont aimés de Dieu, accompagnés par Jésus-Christ et guidés par l’Esprit-Saint.

La vocation de prêtre, religieux ou religieuse est un bonheur à vivre et à communiquer pour que notre humanité aille de mieux en mieux, et que le règne de Dieu avance dans la vérité, la justice, la concorde et la paix.

Que des familles et des chrétiens de partout se mobilisent pour prier, et accompagner les jeunes qui veulent donner un sens à leur vie.

Notre-Dame de Guadeloupe, Mère de Jésus-Christ et notre mère à tous

Nous te prions pour les vocations religieuses et sacerdotales dans notre Région des Caraïbes. Amen.

Je vous salue Marie…

Musique : 15 jou ak Paul ki Sen morceau 8 Gran mèt

 

Pour la route :

Méditation : « Il ne s’agit pas de réussir dans la vie, mais de réussir sa vie ! et la réussir c’est ne rien négliger de ce qui peut nous rendre libres, heureux et vrais. Sans façade, sans paillettes ni artifices inutiles. Prendre soin de son âme, de son esprit, de son corps. S’aimer soi-même, et aimer les autres en vérité. Savoir sourire, savoir aider, savoir se faire aider. Repousser l’oisiveté qui mène nulle part. Le rêve oui, rêve debout et lucide ; mais la rêverie langoureuse et nonchalante non ! Comprendre qu’avec courage et volonté, sans orgueil démesuré, mais avec une ambition digne et respectueuse, on peut arriver à tout. Et s’en remettre à Dieu qui seul sait tout. Prendre soin de sa conscience qui est notre tabernacle, comme aime nous le rappeler dans ses écrits notre pape François ! »

Père Aimé Kameni-Wembou, vicaire épiscopal dans le diocèse d’Avignon (enseignement à des étudiants – Pâques 2016)

 

Prière du Notre-Père et du Je vous salue Marie pour les Petites Sœurs et les Petits Frères de l’Incarnation.

 

Devenir des saints (1)

Il  faudrait que nous soyons tous saints !

C’est le but de notre passage et de notre cheminement sur cette terre.

Devenir des Saints.

Des saint pour Dieu, qui lui rendent gloire, qui fassent connaître son nom par leur vie.

Des saint pour les autres, qui essaient de vivre humblement en authentiques chrétiens soucieux

De vérité, de justice, de solidarité, de paix.

Des saints pour l’Eglise, reliés entre eux par la foi, par la charité, par l’indéfectible espérance,

Reliés aux saints du ciel qui intercèdent pour nous,

Reliés aux membres de nos familles et de nos communautés

Qui ont déjà rejoint la tendresse infinie de Dieu

Et qui nous ont montré l’exemple par leur témoignage et leur fidélité,

Reliés à tous nos frères chrétiens qui, avec nous, forment ici et en ce monde

l’Eglise de Jésus-Christ

Et qui font tout pour rendre cette terre meilleure par-delà les difficultés, les problèmes, les incompréhensions, l’athéisme ambiant, les violences de toutes sortes.

Oui, formons joyeusement l’Eglise de Jésus-Christ, prions et devenons des saints !

Amen.

Mgr Willy Romélus, évêque émérite de Jérémie

Fête de la Toussaint 2000

(1) du livre « Retour aux sources de la foi chrétienne »

du Père Aimé KAMENI-WEMBOU

Edition imprimerie Graphica Guadeloupe

« Devenir des Saints » (page 371)

Bon chemin vers Pâques à tous !

Pour information : le groupe Famille Fraternité de l’Incarnation (Ti Fanmi Lenkanasyon) se réunit tous les 3eme samedi du mois de 16 h à 18h à l’oratoire Charles de Foucauld (à St Jean Bosco) … rejoignez-nous ! « Pour que les familles se prêtent mains fortes et s’épaulent entre elles ! » Les rencontres sont ouvertes à tous ! (parlez en à Josette Naranin, Sylvie Jovien, Sr Jeanne ou Agnès et Jean-Marie Gauthier…). En 2020 est envisagé un pèlerinage diocésain en Haïti sur les pas du Frère Francklin Armand ! Mettons-nous en route…